
Un an dans le mobilhome
Le 29 mars 2019, nous savourions notre première soirée dans le mobilhome.
Et j’en profitais pour publier mon premier post sur Instagram.
Un an après, il est temps de faire le bilan de notre vie au jour le jour dans ce nouvel habitat.
Petit mais très bien agencé
Il nous invite au minimalisme.
et au rangement!
37m² carré… certains s’en offusqueraient d’autres en feraient un palais.
Certes, il a fallu trier nos affaires pour faire rentrer l’essentiel et nous nous imposons un rangement, notamment des jouets, tous les soirs. Mais nous avons trouvé notre équilibre et nous nous y sentons très bien.

La pièce à vivre est très lumineuse et la vue est fort sympathique.
De plus, des placards très bien agencés dans chaque pièce, nous permettent de ranger toutes les affaires dont nous avons besoin.

Vivre autant dehors que dedans
Heureusement il est couvert
Nous n’avions pas peur de vivre dans une petite surface. Une expérience passée nous avait confirmé que nous en étions capables.
Cependant, un espace abrité en sortant, nous semblait indispensable. Et cette intuition s’est confirmée.
Will est installé sous un hangar, nous avons donc emménagé juste devant une sorte d’annexe : rangement des chaussures et des manteaux, machine à laver, niche de Gas, outils de jardinage… Très utile, surtout quand il pleut!
Et puis, dès que le temps le permet (et même parfois quand il ne fait pas beau) nous sortons.
Les enfants en ont besoin et nous aussi.
Petits désagréments
Cet habitat « provisoire », nous permet de ne pas payer de loyer et d’être au plus près du chantier.
Cependant, nous lui trouvons quand même quelques défauts.
L’insonorisation
Qui dit campagne dit cloches, coq, chiens… Mais là ça fait beaucoup!
Le mobilhome est extrêmement mal insonorisé. Le sol « couine » dès que nous posons un pied par terre, les cloisons doivent mesurer seulement un ou deux centimètres et nous entendons tous les bruits de dehors.
La journée, nous nous en accommodons sans trop de problème mais la nuit, pour les adultes, c’est plus compliqué.
Réveillée en pleine nuit par des bourrasques de vent, je ne me rendors qu’en posant le casque anti-bruit des enfants sur mes oreilles.
Pas besoin de réveil, tous les matin à 6h55 Nico est réveillé par les cloches.
Sans parler des chiens qui aboient la nuit, des oiseaux qui se réveillent au premiers rayons de soleil, des chats qui hurlent pendant des heures…
Elle est belle la campagne mais nous nous sommes un peu fatigués!
L’isolation
Les quelques centimètres de laine de verre ne sont pas suffisants.
Cet hiver il n’a pas fait froid du tout et nos radiateurs électriques ont largement réussi à nous chauffer. Nous mettrons de côté la facture qui risque d’être salée.
En revanche, les canicules de cet été ont eu raison de nous à deux reprises.
Fin juin, le thermomètre affichait encore 36°C au moment de coucher les enfants vers 21h30. Noé avait de la fièvre, sûrement du à un coup de chaud. Epuisés, nous avons pris peur et avons déménagé chez mes parents quelques jours.
Rebelotte mi-juillet où nous sommes allés chercher la fraîcheur (toute relative) à Limoges.
Manque d’intimité
Noé rêve de pouvoir étaler tous ses animaux dans sa chambre sans avoir besoin de les ranger tous les soirs.
Maonie apprécierait d’avoir un coin tranquille, juste pour elle.
Nico aimerait pouvoir ranger ses didgeridoos autre part que sous le lit et accessoirement passer sous les portes sans avoir à se baisser.
Quant à moi, j’imagine déjà mes étagères débordantes de loisirs créatifs pour pouvoir bricoler à ma guise.
Les bons souvenirs
En quittant notre maison, nous avions conscience de laisser derrière nous un peu de notre confort. Mais nous avons trouvé mieux : du temps à 4.
Alors oui il y a eu la canicule, les nuits blanches à écouter le vent souffler, les soirées à la bougie et maintenant le confinement.
Mais pour rien au monde nous ferions machine arrière.
Vivre dans WILL c’est aussi : le début de la construction de la maison, la famille à deux pas de chez nous, les soirées sans contraintes à profiter tous les 4, le premier anniversaire de Maonie avec ses grands-parents, l’arrivée de Rosalva et Edwige (les poules)…
et nous l’espérons bien d’autres encore car l’aménagement dans la maison n’est pas prévu pour tout de suite!!!

La Dalle Chaux/Liège
